On croit souvent, à tort, que les paris ne sont qu'une affaire de résultats. Le secret pour réussir ses paris réside dans la recherche de valeur sur le marché et la capacité à déjouer invariablement les pronostics finaux. Mais dans quelle mesure faut-il se montrer plus clairvoyant que les dernières cotes pour pouvoir escompter dégager des bénéfices ? Lisez cet article pour le découvrir.
Dans un précédent article, qui analysait l'importance de la capacité à surpasser les dernières cotes, nous avons appris qu'en moyenne les cotes proposées à la clôture du marché sont celles qui fournissent l'estimation la plus précise (ou la plus efficace) des probabilités. Par exemple, lorsque Pinnacle affiche une cote de clôture de 2,00, la probabilité implicite s'élève à 50 % (si l'on néglige l'influence de sa marge).
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La relation entre la cote acceptée par un
L'importance de l'évolution des cotes
Compte tenu de la variabilité aléatoire inhérente aux marchés de pronostics sportifs, aucun
La relation entre la cote acceptée par un parieur et la dernière cote de Pinnacle se révèle constituer une mesure très fiable des perspectives de bénéfices.
Dans l'hypothèse où le
Si elles sont légèrement au-dessous de la moitié, c'est
Une fois la marge de Pinnacle retirée des dernières cotes, on remarque qu'il est bien plus difficile pour la cote d'ouverture de surpasser une cote de clôture « véritable » ou « juste » (distribution bleue ci-dessous). Par exemple, une cote d'ouverture de 5,00 qui se réduit à 4,90 à la clôture, avec une espérance de 2 % (5,00 / 4,90) en apparence, n'offre en fait aucune perspective de bénéfices.
Il est important de signaler que, dans cet exemple, la cote véritable se situe probablement autour de 5,05 si l'on tient compte du « favourite-longshot bias » (biais favori-outsider), ce qui est supérieur à la cote d'ouverture.
- Lisez une explication du favourite-longshot bias.
De fait, dans notre échantillon de matchs de football, seules 29,6 % des cotes d'ouverture étaient supérieures à la cote de clôture « véritable ». Par conséquent, si notre
Fluctuations des cotes et espérance
Le graphique ci-dessous montre le pourcentage de paris, parmi notre échantillon de cotes sur les matchs de football, qui dépassent une perspective de bénéfices fixée. La ligne rouge indique l'espérance implicite, calculée à partir des variations réelles entre les premières et les dernières cotes. La ligne bleue représente l'espérance implicite en fonction de l'évolution par rapport aux cotes de clôture « véritables », autrement dit en enlevant la marge de Pinnacle.
C'est assurément cette ligne qui nous intéresse le plus, car elle est liée aux bénéfices réels que l'on peut espérer réaliser en surpassant la cote de clôture « véritable » plus souvent que le hasard.
Le graphique montre qu'il existe en théorie relativement peu d'occasions d'obtenir une espérance significative selon ce modèle de variation des cotes. Dans notre échantillon, seules 6,5 % des premières cotes renferment des perspectives de bénéfices implicites de plus de 10 %, et seulement 2 % une valeur supérieure à 20 %.
Comme on pouvait s'y attendre, pour afficher une espérance intéressante, il nous faudra surpasser la cote de clôture « véritable » au moins 50 % du temps.
L'excès de confiance de nombreux parieurs peut les encourager à penser qu'ils arriveront toujours à trouver cette valeur ajoutée tout en évitant les cotes qui en sont dépourvues ; toutefois, pour reprendre ce que l'on a déjà indiqué, il y a tout simplement trop de variance et de bruit dans les prévisions au football pour que cette conviction soit crédible. Pour trouver régulièrement des perspectives suffisamment intéressantes et réussir ses paris, il faut travailler dur, comme Pinnacle l'a déjà expliqué avec le principe de prédiction de Pareto.
À quelle fréquence faut-il surpasser la dernière cote pour gagner ?
Combien de fois faut-il au juste surpasser la cote de clôture pour avoir de bonnes chances d'obtenir une espérance rentable ? Le graphique suivant, obtenu à partir de cet exercice en choisissant au hasard des échantillons de 20 écarts entre les premières et les dernières cotes et en calculant leurs perspectives de bénéfices moyennes, nous aiguille à ce sujet.
En fait, il nous faut déjouer les cotes de clôture publiées presque les trois quarts du temps pour pouvoir raisonnablement espérer sortir gagnant. Si nous réussissions à
N'oublions pas que surpasser la dernière cote publiée ne signifie pas nécessairement surpasser la dernière cote « véritable », comme l'ont mis en évidence les graphiques précédents. En effet, dans cet
Comme on pouvait s'y attendre, pour afficher une espérance intéressante, il nous faudra surpasser la cote de clôture « véritable » au moins 50 % du temps. Le tableau ci-dessous compare la proportion d'occasions de surpasser la cote de clôture publiée avec la proportion d'occasions de surpasser la cote « véritable » associée (après avoir retiré la marge).
Comparaison entre les cas où la cote
Qu'en déduire en ce qui concerne l'espérance des paris ?
Cette analyse, qui relie la probabilité de surpasser la cote de clôture aux perspectives de bénéfices du parieur, est naturellement théorique. Elle ne se base sur aucun résultat, mais plutôt sur une espérance strictement moyenne et sur l'hypothèse vraisemblable selon laquelle la
Pour réussir ses paris sur Pinnacle, le secret est de ne pas se concentrer sur les résultats (heureux ou non) mais sur la valeur, et de surpasser la dernière cote. Cet article a donné quelques indications sur la fréquence à laquelle il faut y parvenir pour atteindre cet objectif.
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